En entrevue sur les ondes de Style Libre, à la radio de ICI Première, Pelchat a décrié que ce n’était pas ceux “qu’on connaissait” qui gagnaient des trophées. Il faisait évidemment référence à Hubert Lenoir et Klo Pelgag. Il avait d’ailleurs son commentaire à dire sur les deux artistes, disant qu’Hubert avait manqué de respect et que personne n’allait voir Klo en concert. Ouf.
Selon lui, l’ADISQ devrait récompenser les artistes les plus populaires. Le seul problème est que ce n’est pas le fondement même de l’ADISQ…
Ses propos sur l’ADISQ :
« En France, ceux qui gagnent des trophées sont ceux qu’on connaît, qui ont joué abondamment à la radio, qui ont vendu des disques, qui ont eu du succès durant l’année, a-t-il déclaré. Ici, les artistes qui vendent des disques, qui marchent, qui ont beaucoup de succès, ce ne sont pas eux qui montent. Ce sont ceux qu’on ne connaît pas, qui sont les plus marginaux, les plus excentriques, qui font parler d’eux pour toutes sortes d’accoutrements. Ça ne représente pas la musique.
[…]
Ce sont les boîtes abondamment subventionnées qui sont sur le comité de l’ADISQ, et elles se donnent des trophées entre elles pour continuer d’aller chercher de grosses subventions et de faire rouler leur patente. J’avais trois albums dans les meilleurs vendeurs de l’année en lice, et je ne suis même pas le producteur de l’année. C’est Audiogram pour la quarantième année d’affilée, c’est un non-sens. »
Sur Klo Pelgag qui a gagné le Félix de l’interprète féminine de l’année :
« Guylaine Tanguay aurait dû gagner, c’est à elle que revenait ce Félix-là. Pas à quelqu’un qui n’a pas tourné du tout de l’année, dont on n’a pas entendu parler, dont les salles étaient vides. »
Sur Hubert Lenoir :
“Je suis d’accord que ça prend de la diversité, qu’Hubert Lenoir a du talent, que son excentricité dérange, mais qu’elle à sa place.
Mais ça n’a pas sa place quand tu entres ton Félix à l’intérieur de ta gorge pour essayer de te faire vomir. Quand tu sais que le Félix en question, c’est Félix Leclerc, un homme de classe, un homme respectueux, qui aurait su comment remercier le public.
Quand tu n’es même plus capable de t’adresser aux gens et que tu leur manques de respect, ça, pour moi, ça n’a pas sa place.”
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Tous ses propos sont dans l’entrevue ci-dessous.
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Pendant ce temps, voici 10 choses que vous n’avez pas vues en regardant l’ADISQ 2018 à la télévision.
[Via Radio Ego]