Dans les dernières années, la popularité des festivals de musique a explosé et de plus en plus de jeunes tiennent à y assister. Il semblerait même que certains seraient prêts à y participer même s’ils n’en ont pas les moyens.
C’est ce que révèle un nouveau rapport qui confirme que près d’un jeune millénal sur trois n’hésite pas à s’endetter afin de se procurer des billets pour assister à un festival de musique.
Cette étude, réalisée par CompareCards by Lending Tree,rapporte ce que plusieurs pourraient penser. Peu de jeunes ont véritablement les moyens de passer la période estivale à courir les festivals de musique en tout genre.
L’étude, qui a été menée auprès de 1 019 Américains révèle que près de 32% des répondants classés parmi la tranche d’âge des millénaux n’avaient pas hésité à « vivre au-dessus de leurs moyens » pour assister à un festival de musique dans la dernière année.
Encore plus troublant, près de 24% de tous les répondants, peu importe l’âge, ont révélé avoir des dettes associées à ces événements. Également, parmi les 53% de répondants ayant assisté à un festival de musique dans les 12 derniers mois, près de 28% d’entre eux ont révélé avoir dépensé au moins 500$ pour participer à un ou plusieurs festivals.
En regardant un peu les prix de vente des billets pour assister à ce genre d’événements, il est plus facile de comprendre comment les jeunes peuvent dépenser autant d’argent dans ce divertissement.
Un billet admission général pour le Festival Ultra se chiffrait à 300$ cette année, tandis que les prix des billets pour le Festival EDC débutaient à 319$. Pour assister à un festival plus populaire, du type Coachella, un billet en admission général coûtera 429$. Ces prix sont déjà très élevés, mais il faut aussi penser que les coûts de logement, de nourriture ou de déplacement ne sont pas inclus.
Si l’on se fit à une autre étude qui a été menée récemment, assister à des événements musicaux aiderait à vivre une vie plus satisfaisante et heureuse, mais il faudra accepter que le portefeuille en souffre.
Pendant ce temps, Le véritable impact environnemental de la saison des festivals au Québec.
[Via Your EDM]