La 2e édition de TomorrowWorld, le penchant américain de Tomorrowland, avait lieu en fin de semaine dernière, près d’Atlanta. Au total, c’est près de 140 000 personnes qui étaient présentes pour vivre la madness du festival et voir plusieurs des meilleurs DJs du monde. Sauf que TomorrowWorld n’est pas uniquement le conte de fées qu’il affirme être. Voici les dessous de TomorrowWorld 2014 selon des Québécois qui y étaient.
De plus en plus de Québécois décident de partir pour voir des festivals EDM (et les festivals de musique en général). Tomorrowland et TomorrowWorld constituent pour plusieurs le summum des festivals. C’est ce qu’un lecteur du 99scenes.com a vécu en fin de semaine dernière.
Selon lui, bien que TomorrowWorld était inoubliable, il a tenu à dire sa version des faits et raconter ce qu’il a vécu pendant son séjour à TomorrowWorld et DreamVille.
Le lecteur est allé au festival avec un groupe d’amis. Il avoue d’entrée de jeux que l’événement était très international et que des gens venaient de partout pour y assister. Il assure aussi que tout ce qui a rapport avec le festival était super bien organisé.
Côté admission, que ce soit sur le site même de TomorrowWorld ou au camping de DreamVille, il était très facile de rentrer tout ce qu’ils voulaient. Les fouilles étaient très minimes.
La drogue était donc toujours très présente, autant à TW qu’à DreamVille. La MDMA était sans aucun doute la drogue qui était le plus présente au festival. Reste qu’ils pouvaient se procurer de la peanut, cocaïne, GHB, weed et autres aussi très facilement. Bref, si tu voulais de la drogue, tu avais de la drogue.
Encore là, était-ce vraiment de la MDMA? On sait que plusieurs drogues retrouvées dans les festivals sont plutôt du bath salt que de la MDMA.
La qualité de cettedite MDMA était vraiment mauvaise et inefficace. Selon lui, les revendeurs présents à TomorrowWorld y voient une belle occasion de faire plus d’argent en coupant les différentes drogues.
Il y avait beaucoup de personnes transportées en kart de golf, car elles étaient passed out. Même un homme avec les culottes baissées directement sur le site de la scène principale. Heureusement, TomorrowWorld n’a pas eu de morts.
DreamVille
Toujours selon l’expérience du lecteur, DreamVille était extraordinaire et vraiment chaleureux. Les festivaliers allaient à la rencontre des autres festivaliers pour discuter et de connaître d’où ces derniers venaient. Alcool et drogues étaient encore très présents. Encore là, il y avait énormément de vendeurs qui faisaient le tour des campings pour vendre de la drogue.
Les gens fêtaient hyper fort et de manière assez trash. Les strings et les seins nus étaient habituels pour les filles. La plupart des gars étaient également en shape de plage.
La gang d’amis du Québec s’est couchée entre 6h et 8h AM tous les jours. Il y avait toujours de gros partys à DreamVille. Plus les jours passaient, plus le party était trash. Les gens prenaient plus de stock pour combler le manque de sommeil. Pendant ces nuits drôlement actives, certains se sont même retrouvés complètement nus. C’est le cas, entre autres, d’un homme qui pénétrait une poupée gonflable dans le milieu de la place publique. Voir les photos ci-dessous.
Le lecteur raconte aussi avoir vu une femme nue faire des convulsions dans le gazon du chemin menant au festival.
La dernière soirée était d’ailleurs la plus wild. C’était la dernière occasion de finir la drogue que les festivaliers avaient achetée ou encore de rencontrer quelqu’un. Aux dires de notre lecteur, le camping avait l’air d’un asile de fous une fois la nuit tombée.
Leur expérience restera gravée dans leur mémoire à tout jamais. C’est quelque chose à vivre une fois (au moins!) dans sa vie.
Reste que les festivals de musique (et festivals EDM) prennent de l’ampleur et ils font naître un comportement où les festivaliers ont l’opportunité de vivre dans l’abus pendant plusieurs jours consécutifs.
Bref, faites attention quand vous allez dans les festivals. Il y a tellement de personnes qui sont mortes, et ce, dans tous les types de festivals. Ça ne vaut pas la peine de mettre votre vie en danger.
Merci au lecteur du blogue pour le témoignage. On se rend compte qu’ils ne montrent vraiment pas tout dans l’aftermovie officiel.
PS: Cet article ne se veut pas à saveur négative face à Tomorrowland et TomorrowWorld qui font des événements incroyables. Il s’agit plutôt de raconter l’histoire de Québécois et de leur expérience au festival.
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Notez qu’il s’agit d’un article de 2014, mais on peut comprendre pourquoi il y avait tant de fans en colère contre TomorrowWorld cette année.