Originalement un duo, Broken Bells était complété d’un batteur et d’un guitariste pour leur premier passage au Québec en carrière. Clin d’oeil à leur nouvel opus After the Disco, c’est dans une ambiance scintillante éclairée telle une discothèque que la formation américaine a foulé le plancher du Métropolis.
Critique Concert – Broken Bells au Métropolis de Montréal le 4 mars 2014
Dès les premières notes de Perfect World, chacun des musiciens a pris son emplacement sur scène pour y rester jusqu’à la fin de la pièce. Pendant que James Mercer occupait son poste de chanteur avec aplomb, le réalisateur à succès Danger Mouse faisait une démonstration de ses talents d’homme-orchestre en oscillant entre la basse, le synthétiseur et la batterie. Les membres du groupe étaient cependant tellement concentrés sur leur performance individuelle qu’ils n’ont pas su offrir une interaction assez marquée pour permettre une connexion avec le public.
Néanmoins, l’abondance de talent musical était audible; la qualité sonore était impeccable. Rien à reprocher; After the Disco et The Ghost Inside sonnait presque mieux que l’enregistrement. La conception visuelle de la compagnie montréalaise Lüz Studio était elle aussi une réussite. Un grand écran tapissait le fond de la scène alors que des éclairages aux couleurs du dernier opus (bleu et rose) mettaient en évidence les nombreux accessoires thématiques.
Comme on pouvait l’espérer, les spectateurs ont eu droit à un programme assez représentatif des deux albums de Broken Bells, mais c’est au moment des succès Holding On for Life et Vaporize qu’on a eu l’impression que le spectacle était véritablement amené à un autre niveau. À la fin de la soirée, les trois chanteuses d’Au Revoir Simone (voir plus bas) se sont ajoutées aux musiciens comme choristes sur les hits Medecine, Leave It Alone et, enfin, The High Road. Une puissance vocale qui est venue se mêler à celle du public pour le bonheur de tous. La foule encore bien présente a eu droit à un rappel: Citizen, Trap Doors et October, tous tirés du premier album éponyme.
Somme toute, le duo Broken Bells a livré un spectacle visuellement et musicalement très réussi, sans toutefois arriver à connecter et entrer en symbiose en tant que groupe. Espérons tout de même qu’on pourra les retrouver près d’ici pour la saison des festivals!
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C’est la formation new-yorkaise Au Revoir Simone qui avait le mandat de réchauffer la foule en première partie. Après un départ assez timide, le public a fini par tomber sous le charme du trio entièrement féminin d’electronica qui venait présenter son nouvel opus Move In Spectrums.
-Écrit par Olivier Bibeau
http://www.youtube.com/watch?v=DDlaaFM6q5w
http://www.youtube.com/watch?v=za__od1uWao