Tous ceux qui ont l’habitude de se promener dans les festivals le savent; il existe un genre de blues qui vient toujours nous cogner après l’événement. Pour plusieurs, ce sera calme et passager. Pour certains, il dure beaucoup plus longtemps et cogne d’une façon plus féroce.
Intriguée par ce fameux état dépressif post-festival, l’équipe de VICE a demandé de l’aide à un psychiatre pour savoir pourquoi les festivaliers se sentent ainsi. Le psychiatre choisi est quelqu’un de très pertinent. Tim Williams de son nom, s’occupe des gens avec des problèmes de dépendance et passe chaque année sur le terrain au festival Glastonbury.
En fait, généralement, cet état est créé par le corps qui tente de retrouver son état normal après plusieurs jours en consommation. Et par consommation, on ne parle pas seulement de drogue, mais également d’alcool.
Pour faire un bref résumé, plusieurs drogues agissent sur différentes hormones dans le cerveau. Ainsi, lorsque revenu à la normale, le cerveau essaie de se rééquilibrer. D’ailleurs, c’est pour cette raison que ce serait le mardi la journée où cet étrange ressentiment serait le pire, c’est là que le corps et la tête commencent leur travail.
Il y a ce point, mais également celui du sommeil. Même si certains peuvent avoir l’impression de bien dormir, la consommation de substances fait en sorte que le sommeil n’est pas aussi profond et bienfaisant qu’avec un corps totalement à jeun. Toujours selon les faits rapportés par VICE, plusieurs personnes mentionnent avoir énormément de rêves incluant plusieurs cauchemars dans les jours suivants. En fait, ce serait parce que le cerveau a besoin d’environ 20% de sommeil paradoxal par nuit. C’est pendant ce type de sommeil que nous faisons des rêves dont on se souviendra lors de notre lever. Si le corps n’a pas eu ce type de sommeil, il tentera de le récupérer par après. Ainsi, le niveau devient plus haut que 20% et c’est pour cette raison qu’on a l’impression d’avoir plus de rêves qu’à l’habitude.
Finalement, questionné sur s’il existe des trucs pour aider notre métabolisme et réduire cet effet non agréable, le psychiatre est assez clair. En effet, il mentionne qu’il n’existe pas de truc miracle pour remettre notre corps à son état normal rapidement. Les meilleures choses à faire seraient de retrouver un cycle de sommeil normal, éviter toutes drogues, faire de l’exercice physique et éviter les stimulants. Manger sainement aidera également certaines hormones à retrouver leur taux habituel. D’ailleurs, se lever dans les premières heures du jour aiderait le taux de sérotonine.
Évidemment, ce n’est qu’un bref résumé. Pour lire l’entrevue complète avec Tim Williams, rendez-vous sur le site de NOISEY. Elle est vraiment complète et vous aidera à comprendre ce qui se passe dans votre corps à la suite d’un tel événement.
Pour ne rien manquer du reste de la saison des festivals, n’oubliez pas de nous suivre sur tous nos réseaux sociaux. D’ailleurs, voici nos photos prises à 77 Montréal, vendredi dernier.
[via Noisey]