Si la plupart des organisateurs décident de fermer les yeux sur la situation, la circulation de drogues dans les festivals est une réalité bien présente. Difficile de contrôler l’accès aux drogues sur ces immenses sites, d’autant plus que les festivaliers se font de plus en plus imaginatifs pour dissimuler leurs produits.
Difficile également de recueillir des statistiques précises à savoir qui est sous influence, mais le meilleur endroit pour trouver ce genre d’information est les médias sociaux. Le site DrugAbuse.com a donc décidé de se pencher sur la question. Pour ce faire, ils ont examiné plus de 3,5 millions (3 622 365) de publications Instagram reliés aux 15 plus importants festivals de musique au monde. Avec l’information récoltée, ils ont pu associer chaque commentaire mentionnant une drogue illicite aux festivals en question.
Voici à quoi ressemblent les résultats. La marijuana et l’alcool ont la palme, mais les deux sont considérés comme des drogues douces.
Rappelons aussi que l’étude est basée sur ce que les gens veulent bien divulguer sur les médias sociaux.
Fou comme Burning Man arrive dans presque tous les tops 3 des drogues dures.
On se rappelle que des Québécois avaient affirmé que TommorowWorld était l’endroit où ils ont vu le plus de drogues de leurs vies.
Des organisations comme DanceSafe.org tentent de sensibiliser les gens et de réduire les méfaits liés à l’utilisation de drogues, non par l’abstinence, mais par des informations justes et non biaisées. Dans certains évènements ils proposent même des kiosques où les usagers peuvent tester leur drogue synthétique pour en connaître la constitution et leur pureté.
Parlant de la pureté des drogues, on sait que la plupart des drogues vendues dans les festivals de musique ne contiennent pas vraiment ce qu’elles sont supposées être.