R. Kelly et son équipe légale continuent d’affirmer haut et fort que sa vie est en danger en prison. Selon une plainte déposée à la cour par son avocat cette semaine, le personnel du centre carcéral dans lequel il est détenu en Caroline du Nord lui aurait délibérément administré trop de médicaments, provoquant une overdose.
Le chanteur purge actuellement une peine de prison de 31 ans pour abus sexuels sur mineurs.
C’est dans la nuit du 12 juin que les évènements allégués se seraient produits alors que Kelly se trouvait en isolement. C’est ce jour-là qu’un membre du personnel carcéral l’aurait obligé à prendre de la médication supplémentaire.
Le lendemain matin, le délinquant sexuel se serait réveillé en se sentant faible et pris de vertiges. Lorsqu’il aurait tenté de se relever, il serait tombé par terre, rampant de peine et de misère jusqu’à la porte de sa cellule avant de perdre connaissance.
Suite à ces évènements allégués, Kelly a été transféré à l’hôpital universitaire Duke. Lors du transport vers l’hôpital, le très peu crédible criminel notoire affirme avoir entendu un gardien dire : “Cela va ouvrir une nouvelle boîte de Pandore.”
Kelly aurait passé deux jours à l’hôpital. Pendant son séjour, le personnel médical l’aurait informé qu’on lui avait administré une quantité trop grande de sa médication, ce qui aurait pu lui coûter la vie.
De plus, le chanteur affirme, dans sa plainte déposée cette semaine, que le personnel carcéral lui a retiré les anticoagulants nécessaires pour traiter des caillots sanguins dans ses jambes et ses poumons qui mettent sa vie en danger.
Le personnel refuserait également de lui accorder une intervention chirurgicale, recommandée par son médecin, pour traiter le même problème de caillots sanguins.
Son avocat affirme qu’il est convaincu que Kelly sera tué ou laissé pour mort dans sa cellule d’isolement.
Le chanteur et son équipe demandent donc une libération temporaire et une assignation à résidence, et ce pour la 3e fois, plaidant que la vie de Kelly en dépend.
La plainte déposée cette semaine par Kelly arrive une semaine seulement après que son équipe juridique ait demandé sa libération immédiate en raison d’un complot présumé de meurtre contre lui qui aurait été contrecarré.
Les trois prochaines décennies s’annoncent longues pour l’homme de 58 ans condamné pour racket et trafic sexuel impliquant des abus sexuels sur des mineurs.
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Pendant ce temps, le fondateur du Fyre Festival essaye maintenant d’organiser un événement dans les Caraïbes.