En effet, les éditions 2019 des festivals présentées au Parc Jean-Drapeau seront soumises à des limites de son et devront trouver des moyens pour réduire la pollution sonore qu’ils causent dans les alentours du parc et de l’autre côté de la rive, à Saint-Lambert.
Ce n’est pas nouveau, les résidents portaient régulièrement plainte à la ville pour les excès de bruit des différents festivals. Par contre, l’année dernière la ville a eu droit à une explosion du nombre de plaintes enregistrées. En effet, la ville a reçu 486 plaintes provenant de 170 personnes différentes. Pour montrer à quel point l’augmentation est grande, voici les chiffres des dernières années : 70 plaintes en 2017, 30 en 2016 et 15 en 2015.
Vu cette explosion des plaintes des résidents, les villes de Montréal et de Saint-Lambert n’ont pas eu d’autres choix que d’obliger les festivals à mettre au point des moyens pour diminuer les bruits sur leurs sites et en dehors de ceux-ci.
Les deux villes ont donc décidé conjointement de mettre en place des limitations pour les événements présentés sur le territoire du parc à la suite du dévoilement des résultats du projet-pilote qui avait eu lieu l’an dernier lors des festivals Osheaga et Heavy Montréal, entre autres.
Des mesures de sons avaient été prises en temps réel grâce à des sonomètres et cela avait permis de dévoiler que les niveaux de décibels projetés par les spectacles du Parc Jean-Drapeau se situaient entre 75 et 86 décibels. Du côté de Saint-Lambert, on avait enregistré des niveaux de décibels variant entre 51 et 54.
Il faudra donc s’attendre à du changement au niveau du son lors des éditions 2019 des festivals préférés des Montréalais. Il reste à voir si ces nouvelles mesures auront réellement un impact sur la qualité d’écoute des festivaliers ou si ceux-ci n’y verront que du feu.
Pendant ce temps, Heavy Montréal a annoncé sa première tête d’affiche de 2019 il y a quelques jours seulement.
[Via Journal de Montréal]