Une des filiales du Beachclub de Pointe-Calumet vient de se placer à l’abri de ses créanciers.
La filiale événementielle du Beachclub, enregistrée sous une compagnie à numéro avec Gestion Di Primeau nommée comme actionnaire, est présentement dans une bataille fiscale avec Revenu Québec et l’Agence du revenu du Canada concernant une dette à payer de 1,8 million $ répartis à parts égales entre les 2 créanciers. Cette dette remonterait jusqu’à 2019.
C’est le 7 février dernier que la filiale s’est placée sous la protection de la Loi sur la faillite. Habituellement, cela indique que l’entité a l’intention de faire une proposition à ses créanciers. La direction du Beachclub espère régler le dossier avec ses deux créanciers d’ici le début de l’été 2022.
Les explications de Olivier Primeau
“Ce sont des taxes à remettre pour les artistes”, a répondu Olivier Primeau en entrevue avec Le Journal de Québec. “On veut payer au complet, mais on veut payer le vrai montant. […] On veut repartir à zéro et regarder vers l’avenir”.
Celui-ci estime donc qu’il ne devrait pas être imposé sur la portion du cachet des artistes qui est en lien avec leurs dépenses. Revenu Québec et l’Agence du revenu du Canada ne semblent pas être du même avis.
Pas la première fois que le Beachclub fait les nouvelles concernant des problèmes financiers
En février 2021, Le Journal de Québec rapportait que 7 ou 8 fournisseurs étaient en attente de paiements depuis un bon bout de temps. En date d’aujourd’hui, les fournisseurs auraient bel et bien reçu leur dû.
En novembre dernier, le Beachclub et Olivier Primeau ont été traînés en cour par la Régie de police du lac des Deux-Montagnes pour un montant de 250 000$ en lien avec des frais impayés pour maintenir l’ordre lors des événements tenus en 2019. C’est cette semaine que cette affaire s’est réglée, alors que M. Primeau a finalement payé la facture en acceptant la proposition financière faite par le service de police.
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Pendant ce temps, Olivier Primeau affirme qu’il a perdu plus de 1 million $ en raison de la Covid-19.
[Via Le Journal de Québec]