Il y a présentement un recours collectif contre Evenko concernant les frais de billets de spectacle

Ceux qui achètent souvent des billets de spectacle sont bien au courant, des frais sont très souvent ajoutés au prix final. Une montréalaise s’est questionné sur la validité de ces derniers après l’achat de billets en ligne via le site web d’Evenko.

Finalement, ses questionnements auront mené à retour collectif qui risque d’être pratique pour plusieurs personnes. 

Autorisée par la Cour Supérieure du Québec, la contestation vise plus précisément les concerts donnés au Centre Bell, au Parc Jean-Drapeau et au Théâtre Corona, du côté de Montréal. Bien que c’est le mot concert qui a été utilisé plus haut, c’est valide également pour les festivals prenant place en ces lieux. 

Ce que le retour collectif couvre, c’est les frais jugés non nécessaires sur certaines variétés de billets tels les billets électroniques, mobiles, «ticketless» ou encore les frais entourant la décision de recevoir ses billets par courriel, de les prendre à la billetterie ou bien d’utiliser une carte de crédit.  En résumé, les frais qui ne sont pas jugés comme adéquats et pertinents. Les frais dont il semble être question sont majoritairement entre 5$ et 7$ et ne sont pas propres aux réels frais occasionnés par ces actions au géant, d’où la décision d’une action collective.

Par contre, ce n’est pas n’importe qui qui peut prendre la décision d’être admissible au retour collectif. En effet, c’est le tribunal qui prendra la décision concernant si les frais ont du sens ou non. Le périmètre visé par ce retour collectif contient tous les clients qui ont payé des frais semblables à ceux énoncés plus haut sur une période de plus de trois ans débutant le 3 mai 2015. On parle d’un montant maximal de 15$ par transaction pour ceux qui contesteront et qui auront une demande approuvée.

Plus de détails concernant les procédures d’obtention du retour collectif seront sans doute à venir dans les prochaines semaines.

Les choses bougent beaucoup pour Evenko alors qu’on apprenait l’été dernier que les festivals Osheaga, Heavy Montreal et Île Sonic pourraient quitter le Parc Jean-Drapeau pour changer d’endroit à partir de 2020. 

[via Radio-Canada]