Le froid était saisissant ce matin. Je ne peux plus le dénier. L’été, cette saison que j’aime tant (et qui a passé beaucoup trop vite) est déjà derrière nous. À quelques jours de l’équinoxe, j’ai trouvé une façon de repousser un tout petit peu (dans mon coeur du moins) l’automne… Il s’agit de Vance Joy.
Découverte musicale 3 : Vance Joy
Oui elles sont magnifiques toutes ces feuilles multicolores. Cette odeur automnale qui plane et qui chaque année éveille la nostalgie. Déguster un latté à la citrouille du Starbucks (petite merveille), les journées au verger, le confort food sont, pour moi, des petits bonheurs vites estompés…
Dans mon livre à moi, l’automne est aussi synonyme de journées qui raccourcissent de façon exponentielle, de jours gris/de pluie et d’énergie en chute libre. J’ai tendance à vouloir dormir des heures et des heures, flâner dans les draps… (chose que j’ai expérimentée à souhait ce week-end).
J’ai toutefois trouvé une façon d’acheter un peu de temps. Un instant précieux (comme un snooze de 5 minutes), c’est la musique de l’auteur-compositeur-interprète Australien Vance Joy.
Cette chanson, Riptide, single de son premier opus God Loves You When You’re Dancing, paru en mars dernier, a connu un succès fulgurant sur Hype Machine et s’est rapidement hissée dans les palmarès des radios australiennes (et avec raison). Il a d’ailleurs signé un contrat de cinq albums avec Atlantic Records.
La pop folk de ce jeune (25 ans) musicien originaire de Melbourne a tout pour plaire… mais ce qui m’a accrochée c’est sa voix… ce grain particulier, ce timbre à la fois chaleureux et plaintif, mais teinté d’exaltation.
Vance Joy est, en quelque sorte, l’alter ego de James Keogh (son vrai nom). Faire de la musique sous un pseudonyme est sa façon de garder les pieds sur terre. Le nom est d’ailleurs inspiré d’un personnage du roman “Bliss” de Peter Carey, paru en 1981.
Mesdames (peut-être messieurs également), rincez-vous l’oeil… et allons jouer avec le feu…
Dire que j’ai loupé son concert le 6 septembre dernier au Quai des Brumes à Montréal…D’ici son retour je vivrai sur du temps emprunté (ou j’hibernerai jusqu’au printemps).
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