Il y a un vieux proverbe qui dit : «On récolte toujours ce que l’on sème». La preuve? Portugal. The Man.
Découverte musicale #13 : Portugal. The Man
Je suis intense dans la vie. Vraiment. En ce sens où je carbure aux défis, je suis terrorisée à l’idée d’avoir une routine et je me lasse rapidement de tout (ou presque). Bref, je me complais bien dans l’irrégularité.
Mon emploi du temps reflète bien cette absence quasi totale de constance. Je n’ai presque jamais rien de coulé dans le béton. Mon horaire change au gré des événements et des conférences de presse. Être toujours stand by et devoir annuler ou simplement rater maintes occasions de voir mes ami(es) et ma famille et bien, ça fait parti de mon quotidien.
Je suis une bibitte. Une bibitte qui se nourrit de travail et de café frais. Et malgré le peu de temps libre que cette boulimie m’occasionne, je réussis tout de même à trouver du temps pour «vivre». Je persiste à dire que plus on est occupé dans la vie, plus on trouve du temps. Pourquoi? Parce que la gestion du temps est une vertu qui se développe et qui, dans mon cas, est devenu nécessaire.
Mais ce temps que je trouve pour vivre cette «vie», se reflète souvent par des invitations spontanées et des décisions de dernière minute… Pas très sain vous me direz, mais, pour l’instant, ça me va bien.
Dernièrement j’ai eu cette réflexion : Les spectacles d’humour ne me font pas tellement rire. (Pourtant, il n’y a pas plus ricaneuse que moi) Mais avoir en tête qu’un humoriste a fignolé son spectacle en répétant ses blagues des dizaines de fois avant de les présenter, ça ne me fait pas rire. Comme si les numéros n’étaient pas aussi sentis qu’une vraie réplique spontanée. Je préfère la répartie, l’auto-dérision, l’absence de filtre, la folie du moment . Ça, ça me fait pleurer de rire…
Il y a quelques jours, je suis tombée sur cette vidéo. Portugal. The Man, interprétant leur single Modern Jesus dans un vieille bibliothèque. Lieu impromptu, performance spontanée. Je suis tombée sous le charme…
Portugal. The Man, quatuor de Portland en Oregon, existe depuis près d’une décennie… Au fil des années et des disques, la formation voit enfin la lumière au bout du tunnel en signant chez Atlantic Record et sort définitivement de l’ombre avec Evil Friends, un 7e effort en carrière. (Faut le faire!)
Les faux portugais en ont donc fait du chemin depuis leur formation en 2005. Autant d’albums que d’années de carrière, les journées de congés se comptent sur le bout des doigts. Pourtant, Portugal. The Man a su cultiver cette fougue qui la caractérise, à coup de prestations spontanées et en semant, ici et là, des expérimentations hétérogènes.
Et maintenant, c’est l’heure de la récolte…
Après coup…je ne suis définitivement pas la seule bibitte de mon espèce…
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