Découverte musicale : Le contrasté Juango Dávalos

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Température moyenne en République Dominicaine la semaine dernière? 30 degrés. Température ressentie à mon retour au Québec? -30. Un écart assez fulgurant. Et en terme de contraste, cette semaine je n’y vais pas avec le dos de la cuillère avec Juango Dávalos.

 Découverte musicale #15 : Juango Dávalos

J’en avais vraiment besoin de ces vacances. Pour la première fois de ma vie j’ai totalement décroché pendant une semaine complète. 7 jours à vivre le moment présent sans me soucier du lendemain. 7 jours à vraiment apprécier cette liberté et à m’émerveiller devant la beauté des petites choses de la vie.

C’était une semaine à oublier la réalité, à faire fît de l’actualité et à renier toute technologie.

Le retour fût vraiment brutal.

D’abord notre vol a été retardé de plusieurs heures en raison d’une tempête qui frappait Montréal. Arrivées à YUL, il aura fallu une heure après l’atterrissage afin de pouvoir enfin sortir de l’avion, toujours en raison de la neige.

Armée de mes chaussettes, dans mes sandales (je vous épargne l’histoire mais c’était très chic), nous sommes sorties de l’aéroport pour se rendre à la voiture. Le froid était glacial, le vent, presque mortel.

Enfin dans la bagnole, je ne sentais plus mes pieds. Il était 6h AM, nous mourions d’envie d’avaler un déjeuner et c’était vital, il nous fallait un café, (le plus grand format) pour pouvoir braver la tempête jusqu’à Québec.

5 heures auront été nécessaires pour enfin se rendre à destination. 5 heures à rouler sur l’autoroute 20, complétement enneigée, avec une visibilité quasi-nulle.

Mais malgré tout, pour une raison qui m’échappe encore, je n’étais pas impatiente. Je roulais en écoutant la radio, le sourire accroché aux lèvres.

Enfin arrivées à la maison, malgré le manque de sommeil (30 heures sans dormir véritablement), je n’ai pas pu m’empêcher de regarder tous les clichés de ce merveilleux voyage, à me remémorer tous ces précieux moments passés là-bas et surtout à penser à tous ces gens marquants avec qui j’ai notamment baragouiné les bribes d’Espagnol et d’Allemand que je connais.

Ces gens avec qui j’ai pleuré de rire. Ces gens que j’ai aimé instantanément et qui ont fait parti de mon quotidien pour une trop minuscule partie de ma vie.

Depuis plusieurs années, la culture latine me fascine. J’ai passé des heures à discuter avec des dominicains pour mieux comprendre leur mode de vie et mieux connaître leur pays et ses mœurs. Je me suis dit cette semaine que ce serait bien de parler d’un artiste dominicain.

Je suis donc tombé sur Juango Dávalos. Un auteur-compositeur-interprète originaire de la République Dominicaine, mais maintenant établi à New-York.

Son style m’a beaucoup plu. Il jongle entre l’électro et l’ambient, toujours avec une teinte pop, le tout dans une symbiose intéressante…

J’aime bien l’évolution dans chacune de ses pièces. Les contrastes, l’effet de surprise qu’il s’amuse à créer, dans des sonorités qui lui sont distinctives.

Juango Dávalos est photographe et graphiste de formation. Après avoir entamé des études à la renommée école dominicaine Altos de Chavón School of Art, il poursuit ensuite son parcours à la Parsons New School for Design à New York où il a récolté plusieurs honneurs.

C’est dans son appartement de Brooklyn que son premier album a vu le jour. Il est d’ailleurs disponible en téléchargement ici.

Voici une petite vidéo bien sympatique pour en savoir plus sur Juango Dávalos … (c’est en espagnol)

Aujourd’hui, lundi, c’était déjà le retour au boulot. Plus de 200 courriels dans ma boîte outlook, la couverture du dépôt du budget 2014 de la ville et celle du conseil municipal. Un retour assez chargé disons-le.

Je marchais toute emmitouflée jusqu’à l’Hôtel de Ville. Malgré le gigantesque écart de température  (et mon profond dégoût de l’hiver),  j’avançais, le sourire aux lèvres, sans me soucier du froid. J’observais ma ville avec les mêmes yeux de touristes qu’en République Dominicaine, émerveillée.

Le soleil, m’éblouissait et faisait scintiller la neige, tout comme il aura fait briller le sable de Playa Dorada.

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La page Facebook de Juango Dávalos

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