À l’heure où tout est possible, ou rien n’est inaccessible, c’est tout un art que de faire sa marque musicalement parlant. Cours 101 avec la formation brooklynoise, Chappo.
Découverte musicale # 27 : Chappo
Chappo roule sa bosse depuis déjà plusieurs années. Contrairement aux bands ou aux artistes sur lesquels j’écris habituellement ici, il ne s’agit pas de la dernière perle rare à découvrir…
J’ai choisi d’écrire ce billet sur eux pour une seule raison : Ils sortent du lot.
Chappo était (comme tous les autres bands de la planète) à Austin au Texas la semaine dernière pour SXSW, et ils sont parvenus à brillamment tirer leur épingle du jeu par leur désinvolture, mais surtout par leur créativité.
La formation Chappo est réputée pour ses performances très extatiques où les confettis volent par millier et où personne ne peut tenir en place bien longtemps.
Mais à Austin, ils se sont aussi fait remarquer pour leurs perfos live oui, mais surtout pour leur Smoking Monster, une bibite qu’ils ont eux-même fabriquée et qui est devenue d’emblée, leur marque de commerce. Rien de compliqué mais véritable coup fumant (sans mauvais jeu de mot ici)…fallait y penser!
En 2014, il est assez ardu de réinventer la roue et ce dans bien des domaines. À quoi bon avoir un band, site web, commerce, si ce n’est que pour faire du copier-coller, sans avoir sa propre saveur, son propre contenu, ses propres idées?
Chappo l’a saisi et complémente sa pop psychédélique à des envolées créatives autant pour leur image, leurs clips souvent étrange et surtout pour leur performances sur les planches.
D’ailleurs leur premier album Moonwater a retenu l’attention de bien des critiques musicaux non pas pour le son mais bien pour l’esthétique de la pochette qui en intriguait plusieurs…
Le groupe a même récolté les bonnes grâces d’Apple qui a choisi cette pièce pour une publicité d’Ipod Touch…
La bande du multi-instrumentiste, Alex Chappo, (le cerveau derrière le groupe) propose un nouveau disque depuis le 4 mars dans les bacs, Future Former Self, un opus où il a vraiment su se réinventer.
Des pièces beaucoup plus complexes et diversifiées. Des arrangements très intéressants et peu communs . Le premier single I don’t need the sun m’a conquise…
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