L’animateur, Roberto LoRusso, a discuté avec Kurt Cobain seulement 4 jours avant la sortie de Nevermind, soit le 20 septembre 1991. Selon LoRusso, son entrevue avec le chanteur de Nirvana était « assez terrible » et qu’elle était clairement l’œuvre d’un « journaliste novice sans trop d’expérience et de préparation ».
Malgré la qualité moyenne de l’entrevue, quelques informations intéressantes sont ressorties de la discussion entre les deux hommes. À un certain moment, Kurt Cobain a expliqué que malgré la signature d’un lucratif contrat avec le label DGC, il n’avait pas empoché un très gros montant au final.
« It’s more money than I’ve ever had in my life… I can’t ask for any more », a affirmé Cobain. Malgré cela, la réalité a vite rattrapé le chanteur qui a dû céder une bonne partie des gains, dont 33 % en impôts, 15 % aux avocats, 10 % au gérant et 70 000 $ à Sub Pop. Sur les 175 000 $, il n’est resté que 20 000 $ que Cobain a utilisé pour acheter de l’équipement sonore.
À ce moment de sa vie, alors que sa carrière était sur le point de décoller, Kurt Cobain n’avait même pas d’endroit pour vivre, faute de moyens financiers suffisants. Pourtant, le chanteur ne semblait pas s’en plaindre.
Lors de l’entrevue, LoRusso a également discuté avec Kurt Cobain de son amour pour le hip-hop et de sa désapprobation des rappeurs « blancs ». Selon lui, les hommes blancs n’avaient pas leur place dans le monde du hip-hop.
« I’m a fan of rap music, but most of it is so misogynist that I can’t even deal with it. I’m really not that much of a fan. I totally respect and love it because it’s one of the only original forms of music that’s been introduced. But the white man doing rap is just like watching a white man dance. We can’t dance, we can’t rap », a-t-il mentionné.
Vous pouvez écouter l’entrevue complète de Roberto LoRusso avec Kurt Cobain en cliquant sur le lien suivant.
Pendant ce temps, la légendaire performance MTV Unplugged de Nirvana vient tout juste de célébrer ses 25 ans.
[Via Consequence of Sound]