Critique : The Cribs – In the Belly of the Brazen Bull

Après presque trois ans d’attente, le band anglais The Cribs nous a finalement offert au printemps un nouvel album studio, son 5e depuis sa formation. Je dois admettre qu’au départ, mon enthousiasme était plutôt limité, ayant encore en tête « Ignore the Ignorant » paru en 2009, un album ruiné par l’ajout d’un quatrième membre, Johnny Marr (The Smiths). Par contre, avec Marr maintenant hors du portrait, les trois frères Jarman nous livrent « In the Belly of the Brazen Bull », un album franchement bien réussi que je qualifie de retour aux sources.

Dès le début, la pièce « Glitters Like Gold » nous réconforte et annonce un album qui s’inscrit davantage dans la lignée des deux ou trois premiers albums. Avec « Come On, Be a No-One », la tendance se confirme et on se réjouit que le trio nous revienne avec des mélodies accrocheuses comme il sait si bien le faire. « Confident Men » nous amène ensuite doucement vers mes deux chansons préférées : « Uptight » et « Chi-Town ». La première est parfois planante et réfléchie, parfois plus rythmée et straigthforward, mais toujours très mélodique. La seconde nous montre quand à elle que The Cribs a bien retrouvé son dynamisme et sa spontanéité d’autre fois. La fin de l’album est un peu plus banale, sauf pour la toute dernière pièce « Arena Rock Encore With Full Cast » qui est tout simplement grandiose, comme son nom le suggère.

« In the Belly of the Brazen Bull » est donc un album superbe qui combine à merveille le son brut et l’instinct de The Cribs du milieu des années 2000 à la maturité d’un band qui a entre-temps fait différentes expériences (pas toujours fructueuses) pour encore mieux définir son style.

Ma cote : 4/5

Écoutez ici le premier single :

Inscris ton courriel pour recevoir tous les scoops et les rumeurs des festivals 2024 avant tout le monde ⬇️🤝

* indicates required