On essaye quelque chose de nouveau. Une nouvelle chronique où chaque semaine, Xavier Roy présentera une critique d’un CD qui est récemment sorti. Cette semaine, Babel de Mumford & Sons. Ça commence fort. À lire dans “lire la suite”.
Salut à toi! Je te présente « Dans mes oreilles », une espèce de critique musicale qui reviendra à chaque semaine. Je t’explique : chaque mardi, je vais écouter un album récemment sorti et je vais tenter d’exprimer ce que j’entends et ce que je ressens avec le moins grand sérieux du monde. La musique étant sociale et subjective, ça me fera plaisir de recevoir vos opinions!
Mumford & Sons – Babel
21 septembre 2012
Island Records
Dans un monde dominé par l’électronique, l’autotune et le succès instantané, vit d’irréductibles musiciens qui combattent l’ennemi à grand coup de banjo! Mumford & Sons impressionnent par leur succès non-commercial et leur ascension incroyable dans les deux dernières années. Leur premier enregistrement studio, Sigh No More, avait été nominé pour deux Grammy, sans toutefois en avoir remporté un… Ils nous sont arrivés à l’automne avec Babel, leur deuxième cd qui était plus qu’attendu. Une impression de la dernière création de ceux que je considère parmi les sauveurs de la musique d’aujourd’hui.
Mes coups de cœur :
1. Babel : Cette chanson fait foi de l’intensité présente dans la voix de Marcus Mumford ! Y’a juste ce groupe pour faire sonner du folk comme une tonne de brique ! J’imagine même pas en show, au Festival d’été ou bien à Osheaga, comment ça pourrait être bon. Dans le même style sur cet album : Whispers In The Dark, I Will Wait, Holland Road
2. Lover Of The Light : Les instruments se partagent extrêmement bien les couplets dans cette toune là. Elle s’escalade habilement et le solo de Marshall Winston au banjo est juste parfait. Faut dire qu’il traîne cette chanson-là depuis un bout, l’ayant joué à leur premier show à Montréal en 2010. Dans le même style sur cet album : Lover’s Eyes, Hopeless Wanderer.
3. Reminder : Le meilleur est souvent simple, et c’est exactement ce que je ressens dans cette petite pièce d’à peine deux minutes. Le rythme et la tonalité dans le refrain vient me chercher, tout simplement. Elle fait du bien à travers un cd beaucoup plus festif que le précédent.
Mes déceptions :
1. Broken Crown : À ma première écoute, elle me rappelait déjà une autre toune de Mumford & Sons (I Gave You All, sur Sigh No More). J’ai plus de difficulté à croire Marcus à la fin de la chanson quand il monte le ton. Écoutez les deux et vous déciderez laquelle vous préférez ;)
2. L’inégalité de l’album : Je trouve que le band met le paquet au début du cd, pour terminer avec quelques pièces plus « faibles ». Personnellement, j’aime quand un cd finit avec sa chanson la plus sentie, ça me donne le goût de l’écouter jusqu’à la fin. C’est moins le cas avec Babel.
Sans vous dire d’acheter la version deluxe, allez écouter The Boxer, le cover de Mumford & Sons avec Paul Simon. C’est du bonbon pour le tympan.
Nombre d’étoiles : 4/5
Mumford & Sons – I Will Wait (live)
Revenez mardi prochain pour une autre critique!