Nonesush 2014
Avec sept Grammy Awards en poche, des millions d’albums vendus et la tête d’affiche des plus prestigieux festivals au monde, les Black Keys s’imposent comme un des plus grands groupes rock de l’ère moderne. Deux ans après le succès fulgurant de El Camino, le duo est de retour avec Turn Blue, son huitième opus en carrière. Grandement affecté par le divorce du chanteur et guitariste Dan Auerbach en plein milieu du processus d’enregistrement, le groupe nous livre un album plus sombre et introspectif que ses prédécesseurs.
Critique CD – The Black Keys « Turn Blue »
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C’est Weight Of Love qui sert d’ouverture; la chanson de sept minutes presque entièrement instrumentale est une première pour le groupe. Riche en solo de guitare, on reconnait la forte influence du son des années 70 et l’intention de donner le ton au reste de l’opus. Le titre Turn Blue baigne davantage dans le rock psychédélique ambiant. Le duo nous transporte dans un univers atmosphérique tramé de synthétiseurs pulsés sans perdre le fort côté mélodique qu’on lui connaît. Le premier single Fever est sans aucun doute la chanson la plus rythmée de ce nouvel album avec ses synthétiseurs à la MGMT et sa batterie plus actuelle. Tout laisse à croire que l’extrait sera un des moments forts de leur setlist de spectacle.
Belle surprise en fin de parcourt, le titre Waiting On Words frappe avec son texte, clairement en lien avec le divorce du chanteur. « My love for you is real […] Oh goodbye, I hear you were leaving ». Turn Blue termine comme il a commencé avec Gotta Get Away. Du rock n’ roll en toute simplicité; un solo de slide guitar.
Les Black Keys confirment leur statut de band majeur avec Turn Blue qui avait été annoncé avec un tweet du boxeur Mike Tyson. Le groupe sera en tournée des festivals en Europe cet été avant de passer par le Centre Bell de Montréal le 18 septembre prochain avec Cage The Elephant.
Ma note: 8/10
– Écrit par Olivier Bibeau
Si tu as 99cennes à dépenser:
Fever
Turn Blue
Voir aussi :
-Patrick Carney des Black Keys traite Justin Bieber de “f*cking moron”.