Catapulté au sommet des palmarès l’an dernier avec l’extrait à succès Let Her Go, l’auteur-compositeur-interprète Passenger est devenu le véritable représentant du courant indie-folk anglais. Après une longue tournée en ouverture d’Ed Sheeran et de Jools Holland en 2013, Michael David Rosenberg nous propose son cinquième long jeu. Sans rupture stylistique notable avec All the Little Things, Whispers va davantage dans le feel-good, mais comporte aussi son lot de remise en question.
Critique CD – Passenger « Whispers »
Le nouvel opus débute avec Coins In A Fountain, un titre rythmé où les percussions de toutes sortes sont mises de l’avant. Des paroles magnifiques et un très bon choix d’ouverture. Le premier single Heart’s On Fire est plus introspectif avec ses choeurs intimistes, ses cordes aux airs folkloriques et son introduction de guitare acoustique à la Let Her Go. Plutôt répétitif, le titre n’a rien à voir avec le fameux succès du chanteur.
Le point culminant de l’album? Le titre éponyme Whispers, construit comme un crescendo constant qui augmente tranquillement en intensité. On commence seul à la guitare et on termine full band à pleine voix. « Everyone’s filling me up with noise, I don’t know what they’re talking about. » En conclusion, le chanteur s’insurge contre la technologie sur Scare Away The Dark. Tout y passe: Twitter et les hashtags, les vues sur Youtube, Gangnam Style…
Passenger nous offre un opus plus uptempo et estival avec Whispers. Un album qui s’écoute bien mais qui n’a pas véritablement de hit à la Let Her Go. Mike Rosenberg sera en spectacle au Métropolis de Montréal le 14 août prochain.
Ma note: 6/10
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– Critique écrite par Olivier Bibeau
Whispers
Coins In A Fountain
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