Die Alone Records – 2013
Le chanteur folk canadien Dallas Green réplique avec un nouvel album parfait pour l’été avec The Hurry and The Harm, son quatrième album. Après l’énorme succès de son précèdent projet, Little Hell, City And Colour propose un album gonflé à bloc très bien ficelé. Sous des airs un peu plus country, nous retrouvons Dallas Green un peu plus mature et moins dépressif. L’ancien membre d’Alexisonfire a maintenant fait sa place au sein de l’industrie mais saura-t-il percer aux États-Unis avec ce nouvel album?
Critique du nouveau disque de City And Colour – The Hurry And The Harm
Tu es en train de lire la critique? Écoute l’album The Hurry And The Harm en même temps!
La plume de Dallas Green est encore une fois sans faille. Gagnant d’un prix Juno en 2012 pour l’auteur de l’année, il nous prouve une fois de plus ses prouesses sur plusieurs titres comme Harder Than Stone et Paradise. On retrouve City And Colour beaucoup plus positif sur cet album et ce n’est pas une mauvaise chose! Plusieurs chansons ont une ambiance beaucoup plus country et festive qui est tout à son avantage. Notamment sur le titre Commentators qui représente parfaitement l’ambiance qui est le meilleur mixe de country/folk qui saura certainement plaire à ses fans lors de ses concerts, cet été.
La réalisation de l’album est très uniforme sur The Hurry and The Harm, ce qui n’est pas une surprise en soit. Accompagné de sa fidèle guitare acoustique qui est l’instrument principal de ses chansons, Dallas Green a toujours le riff parfait pour ses chansons. On y retrouve quelques variantes sur certaines chansons comme sur le simple Thirst où on entend plus de guitares électriques vintages des années 70s. J’ai trouvé que l’album avait un bon mélange de ballades et de chansons plus rythmés. City And Colour connaît son marché et sait ce que ses fans veulent entendre et il réussi à nous donner une bonne dose de folk/rock qui nous fait planer.
Le nouvel album de City And Colour n’est pas un nouveau vent de fraîcheur mais il reste fidèle à lui-même. Les fans du genre vont définitivement apprécier les douze chansons de son nouveau projet plus mature et plus raffiné. Avec une voix unique comme la sienne, reste à espérer que City and Colour puissent connaître le succès qui lui revient chez nos amis américains car il le mérite amplement. Dallas Green a maintenant tourné la page sur Alexisonfire et peut maintenant se concentrer sur son avenir qui s’annonce très prometteur en 2013.
Ma note: 8/10
Critique écrite par Stevie White
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