Critique CD : Linkin Park – Living Things

En juin dernier, Linkin Park nous a offert un cinquième album studio, Living Things. J’étais très sceptique quant à la qualité du matériel qu’ils allaient nous présenter étant donné le très décevant album A Thousand Sun sorti en 2010, mais dès les premières écoutes j’ai été agréablement surpris. Pour la critique complète de l’album, cliquez sur “Lire la suite”.

C’est donc avec un brin de scepticisme, mais tout de même un état d’esprit ouvert que j’ai commencé à écouter Living Things. Dès le départ, on reconnait avec Lost In The Echo la touche très caractéristique de Linkin Park. L’alternance entre les deux chanteurs Chester et Mike (le rapper) est dosée à merveille dans cette pièce pleine d’énergie. In My Remains est ensuite très mélodique et confirme la direction que le band a choisie pour l’album : un retour aux sources et surtout une bonne distance par rapport à A Thousand Sun qui était très expérimental et industriel. Puis, ma chanson préférée et également le premier extrait Burn It Down où Chester chante les refrains avec le même genre d’émotion que dans Numb par exemple.

Lies Greed Misery arrive ensuite sortie un peu de nul part et perturbe le rythme de l’album. On dirait un leftover de A Thousand Sun et j’aurais préféré que cette pièce soit laissée de côté. Heureusement, I’ll Be Gone et Castle of Glass nous ramènent doucement vers le vrai esprit de Living Things. Puis, Victimized arrive elle aussi un peu sans être invitée avant qu’on passe à la première des deux ballades, Roads Untraveled : une pièce très classique avec un début au piano et une progression vers une deuxième moitié complétée avec la guitare électrique. Finalement, 2-3 tounes pour remplir un peu l’album et la ballade de fermeture, Powerless, qui termine le tout sur une vibe suggestive et positive.

Dans l’ensemble, j’ai donc beaucoup aimé Living Things, car il ne répète pas les mêmes erreurs que l’album précédant et parce qu’il fait un excellent lien avec les trois premiers albums du groupe. Il est très fluide (mis à part 2 tounes), mélodique et s’écoute bien d’un bout à l’autre. Bien sûr on n’y retrouve pas vraiment de chansons aussi intenses que Crawling ou Faint, mais il nous rappelle tout de même Breaking The Habit et What I’ve Done. Il s’agit vraiment de l’album que j’aurais aimé entendre tout de suite après Minutes To Midnight et Linkin Park démontre ainsi qu’ils ont su poursuivre leur évolution après une erreur de parcours en 2010.

Linkin Park – Burn It Down

 

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