Boom Desjardins a rectifié le tir par rapport aux propos qu’il a tenus face à l’industrie de la musique actuelle au Québec, affirmant que rien ne se démarque depuis Kaïn.
Boom Desjardins a fait suite à l’histoire des derniers jours en publiant une lettre sur sa page Facebook pour clarifier la situation.
D’entrée de jeu, je souhaite présenter mes excuses aux artistes que j’ai pu vexer par les propos tenus hier en entrevue au Journal de Montréal. J’apprécie grandement la qualité d’artistes présents dans le paysage québécois musical actuel. Je me suis évidemment mal exprimé lorsqu’on m’a demandé si j’entretenais certaines frustrations par rapport à l’industrie de la musique, celle que nous connaissons présentement.
Comme plusieurs de mes pairs, c’est un sujet qui me touche beaucoup et nous comparions alors, la journaliste et moi, l’industrie musicale d’hier et d’aujourd’hui qui vit des difficultés à plusieurs niveaux. Tous les artistes qui ont connu les deux époques pourront attester que les différences sont considérables.
À mes débuts dans l’industrie, on vivait de réels phénomènes de masse populaire et d’engouement et je remarque que c’est malheureusement cette situation qui se reproduit moins depuis les dernières années, c’est ainsi que j’aurais dû m’exprimer.
Encore une fois, je tiens à partager mes excuses sincères à ceux et celles qui ont pris le temps de réagir à la lecture de l’article. Sachez que je suis un amoureux de musique et que j’ai énormément de respect et d’admiration pour cette nouvelle vague de créativité qui mériterait justement plus de place au soleil que celle qu’elle occupe actuellement, tant au niveau médiatique que populaire.
Sincèrement,
Boom Desjardins
Il affirme s’être mal exprimé. Possible…
Dans son communiqué, il parle que sa génération étaient de “réels phénomènes de masse populaire et d’engouement” et que cette situation “se reproduit moins depuis les dernières années”. C’est comme dire “dans mon temps on était vraiment big et maintenant non”. Ouch.
Malgré ses excuses, Boom Desjardins a quand même prouvé qu’il était ignorant de la scène musicale québécoise actuelle.
Photo via La Clique du Plateau.