Le 20 avril 2018, Tim Bergling, plus connu sous son nom d’artiste, Avicii, s’est enlevé la vie à l’âge de 28 ans. Un album posthume surnommé « Tim » devrait paraître au mois de juin 2019. Le premier single, S.O.S., sortira le 10 avril prochain.
Le décès soudain du producteur et DJ Avicii avait soulevé beaucoup de questions auprès de ses fans l’an dernier. Près d’un an plus tard, un album posthume pourrait leur donner quelques réponses.
En effet, sa famille prévoit faire paraître cet album, « Tim », au mois de juin 2019. Presque complété lorsqu’Avicii s’est enlevé la vie l’an dernier, un premier single, S.O.S., paraîtra le 10 avril prochain. Avec le titre, il est possible de penser que cette chanson était un cri à l’aide.
Le New York Times a récemment fait une entrevue avec certains des membres les plus proches d’Avicii afin de comprendre un peu mieux dans quel état d’esprit il se trouvait peu de temps avant sa mort ; sa musique pourrait nous aider à y voir plus clair.
Avec cette entrevue, on comprend qu’Avicii semblait aller beaucoup mieux que lors du documentaire Avicii : True stories. Tout le monde de son entourage affirme qu’il était à son meilleur depuis plusieurs années. Il faisait même des plans pour le futur et semblait positif. Ses proches le décrivaient comme étant « excité ». Ces différentes informations sur son humeur viennent encore une fois ajouter plus de questionnements que de réponses.
Pour le single S.O.S., c’est le chanteur Aloe Blacc qui y participe, la même voix que pour la populaire chanson d’Avicii Wake Me Up. Dans l’entrevue du New York Times, il dit qu’il chante ces paroles avec une « urgence spéciale ». La chanson nous fait entendre des paroles comme :
« Can you hear me, S.O.S./ help me put my mind to rest. »
Toujours selon l’article du New York Times, entre 75 % et 80 % de l’album était complétés au moment de la mort du producteur. Il avait laissé des notes très précises à propos de la musique, des paroles, etc. dans son téléphone et son ordinateur. C’est un peu comme s’il savait déjà que quelqu’un aurait à terminer l’album à sa place.
Lors des derniers six mois, Carl Falk a été celui travaillant avec diligence sur l’album, sans cacher que ce fut très difficile et qu’il se mettait beaucoup de pression, comme il l’explique dans l’article du New York Times : « I was trying to produce through someone else’s eyes and ears — someone who’s not here. It was really hard not to criticize yourself the whole time. Would he like this? What would he have done? »
Toute son équipe peut affirmer une chose : peu importe ce qu’Avicii avait à dire, il le dit à travers cet album.
*
D’ailleurs, le documentaire Avicii : True stories portant sur quatre ans de la vie du DJ Avicii avait été retiré suite à son décès soudain, mais avait été disponible à nouveau sur Netflix quelques mois plus tard.
[Via Your EDM]