Sophie Durocher n’aime vraiment pas Alaclair Ensemble et Safia Nolin suite à l’ADISQ 2017

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Sophie Durocher, la chroniqueuse au Journal de Montréal, a sorti un texte au lendemain du gala de l’ADISQ 2017.

Sa critique de la soirée a plutôt été une critique dirigée vers Alaclair Ensemble et Safia Nolin. Elle avait d’ailleurs été l’une des premières à grandement critiquer l’habillement de Safia à l’ADISQ l’an dernier. Les commentaires ont vraiment été plus tranquille à son endroit cette année, sauf de la part de Sophie Durocher, qui n’aimait vraisemblablement pas encore la chemise que Safia Nolin portait lors du gala.

La chroniqueuse n’a pas non plus apprécié la performance d’Alaclair Ensemble. Elle a grandement critiqué leur respect de la femme ainsi que l’utilisation de la langue française. Et oui, encore ce débat qui revient. Je croyais que tout avait été dit et réglé avec Dead Obies en 2013-2014.

Voici ce qu’elle a dit sur Alaclair, les gagnants de l’album de l’année hip-hop :

“La soirée a commencé avec une performance du groupe de hip-hop Alaclair Ensemble. Ils ont remporté le Félix du meilleur album hip-hop. Vous connaissez les paroles de leur chanson Ça que c’tait ? « Tu m’diss dans ton track / Mais c’est subliminal, faque t’es yinque un minable / C’comme better du cash sur le gars qui fait des push-up / […] Reste mince, ferme ta yeule tailleuse pis parle pu jamais d’mon bread / Vis ta vie de blogue de mode, cesse ton rap de gonzesse / T’as suck un D au complet quand t’as dit qu’t’as faite un bon bread. »

C’est notre poète national Félix Leclerc qui aurait été fier qu’un prix portant son nom soit remis à un groupe qui a un tel amour de la langue française et un tel respect pour la femme.”

Et ce qu’elle a dit sur Safia Nolin :

“L’année dernière, plusieurs âmes sensibles ont déchiré leur chemise à cause des critiques de la tenue vestimentaire de Safia Nolin. Cette année, c’est Safia Nolin elle-même qui a déchiré sa chemise.

Lors du tapis rouge, elle s’est pointée vêtue d’une chemise de bûcheron… déchirée au coude. Il fallait qu’elle montre à nouveau à quel point elle se moque des conventions, à quel point elle est « authentique ».

Misère, on a compris qu’elle ne veut pas se soumettre aux diktats de la mode. Mais avait-elle besoin de s’accoutrer comme un personnage de la comédie musicale Les Misérables ?

Était-ce nécessaire que l’animatrice Claudine Prévost du tapis rouge s’extasie en lui lançant qu’elle était « vraiment magnifique » ? Voyons, Claudine, trop c’est comme pas assez. Tu dis à une chanteuse qui porte une robe du soir scintillante qu’elle est magnifique et tu dis à Safia Nolin aux cheveux gras et aux vêtements en loques qu’elle est aussi magnifique ?

Dieu que ce milieu-là est phoney, parfois. Jamais dans la « vraie vie » ils ne seraient aussi complaisants avec quelqu’un d’aussi mal fagoté pour une soirée importante.

J’adore Safia Nolin comme chanteuse : j’ai été renversée et charmée par sa version déchirante du Blues du Businessman au spectacle hommage du Cirque du soleil à Trois-Rivières.

Simplement, je répète ce que je disais l’année dernière : un gala n’est pas une vente de garage, ni pour les gars ni pour les filles.”

Bref, pas une super bonne soirée pour Sophie. Le texte complet est ici.

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Pendant ce temps, toutes les photos du tapis de l’ADISQ 2017 sont ici.

[Via Journal de Montréal]